quarta-feira, 7 de maio de 2008




Un jour, Kyogen balayait le jardin devant un ermitage, dans la montagne, un petit caillou alla frapper le bambou. Par ce son, il s'éveilla et obtint le satori.

Il écrivit alors un poéme:


Par un coup, par le son d'un caillou,
Par le son d'un bambou,
J'ai tout oublié. J'en ai fini avec toute l'intelligence
qui emplissait mon cerveau.
Mes complications ont pris fin.




Un jour, maître Reiun regardait les coleurs des fleurs de pêcher à travers son corps et son esprit. Il s'éveilla.



Ces satoris furent le vide total. Mais ils ne dépendaient pas de leur cerveau. Ils ont agi inconsciement.



Dogen écrit:



«Lorsqu'ils ont obtenu le satori, cela ne s'est pas produit soudainement. Le satori n'est pas subit. Si l'occasion, l'opportunité se présentent, si le moment est arrivé, comme résultant d'une longue expérience, d'une longue pratique de zazen, d'un long dokan, à ce moment, on obtient le satori.»



Lorsqu'on peut résoudre ses doutes et s'éveiller, le doute prend fin et on peut s'identifier à lui. C'est l'unité, le satori, au-delà du subjectif et de l'objectif comme l'endroit et l'envers d'un feuille de papier."









Le Trésor Du Zen, Textes de Maître Dogen commentés par Taisen Deshimaru, Paris, Albin Michel, Spiritualités vivantes, 1986, p.139.



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